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Barcella

Après une tournée intime et acoustique pour fêter ses 10 ans de carrière, avoir prêté sa plume à quelques beaux succès populaires (Zaz, Frero DeLaVega, Claudio Capéo), Barcella dévoile «Mariposa», son 5ème album, sans doute le plus… intime, écorché. Si sa malice et sa délicatesse demeurent, la note générale s’y pare d’une sorte de mélancolie souriante. Ses mots tendres s’habillent de cordes sensibles et s’«enrythment» de sons du présent justes et exigeants. Il nous attire dans ses territoires imaginaires où la poésie est reine, baignés de vents et de lumières. On y trouve le soleil audessus des nuages. Sans tomber dans l’autobiographie facile, Barcella reste un observateur moderne du monde qui nous accueille et qu’il croque de son vocabulaire en mouvement. C’est son rôle, sa mission de nous montrer que le beaune nous a pas abandonné. Espoir, tristesse passagère, naissance, disparition, sensualité subtile sont les ingrédients de cet album printanier.

Mariposa signifie papillon en espagnol, «parce qu’un papillon renaît. Tout un symbole !». C’est aussi le nom de famille de l’héroïne de son premier roman, paru il y a deux ans et qui lui a offert une autre façon d’écrire ses chansons, de «tricoter, de détricotter la langue française» pour qu’elles deviennent plus encore les nôtres. L’hommemots chantant à la quarantaine épanouie portera haut et fort sa variété poétique sur scène, son jardin de jeux, avec une belle tournée qui passera par le Café de la Danse à Paris le 4 mai 2023. On pense à la tendresse de Bourvil, à la sensibilité d’Elliott Smith, aux murmures de Radiohead. Pas de doute, on se sent bien chez Barcella.
 

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